mercredi 10 octobre 2012

Résumés d'articles sur la belc

La mort du manuel et le déclin de l'illusion pédagogique
L'enseignement est trop centré sur le manuel et méthodes de ce dernier. Il y a beaucoup de matériel, mais on est trop éloigné des apprenants: pas assez de mise en situation et trop de théorie. Selon l'auteur, on a trop souvent pensé que le bon manuel ferait une bonne pédagogie. Malheureusement, la méthodologie a "phagocyté" la pédagogie des langues. L'auteur note aussi que les simulations ne sont pas assez nombreuses dans les enseignements: la manipulation d'énoncés reste encore trop scolaire, et ces derniers trop éloignés des situations de la vie réelle. Les méthodes actuelles (même celles qui se veulent les plus progressives) n'ont qu'une partie du chemin, mais ne rentrent pas encore dans le cadre de simulations "pratiques".

Approche communicative, un second souffle?
On a essayé de mettre du réel partout, mais cela ne passe pas forcément bien dans les classes. Passer par la mémorisation de textes lus, ou créés par les apprenants peut être aussi un bon début. On pourrait dire qu'il y a trois phases: la dramatisation, la simulation (canevas plus ou moins fermés) et  enfin l'improvisation (canevas tout à fait ouvert)..
l'étape suivante est la simulation, avec des "canevas" ouverts ou fermés. L'une où on fabrique des phrases, que l'on mémorise pour les rejouer ensuite (certes prévisibles; ceci dit dans la vie courante il peut y a voir des imprévus qui viennent contrarier ce scénario.
Dans l'improvisation, le canevas est assez libre, mais ne nécessite pas forcément des heures et des heures d'entrainement au préalable (contrairement à une croyance bien ancrée chez les enseignants)
Une évolution naturelle peut se faire entre situations dont la fin est prévue et sure, aux situations tout à fait inconnues. Attention toutefois au dosage et à l’utilisation de ces procédés...

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